Île de Miyajima |
Sanctuaire sur pilotis d'Itsukushima |
Imposant torii de bois rouge |
Charmante île à visiter |
À Hiroshima, impossible de ne pas nous rendre au Mémorial rappelant l’explosion de la première bombe atomique larguée par les Américains, le 6 août 1945. Une tragédie dont le pays a choisi de s'inspirer pour promouvoir la paix et contrer la prolifération des armes nucléaires.
Premier regard empreint d'émotion |
L’émotion suscitée par la visite du site est très forte et débute dès la descente de l’autobus, alors que nous apercevons les ruines d’un bâtiment imposant, à l'époque un centre de foire commerciale, qui est l'une des seules constructions à être restée debout (du moins en partie) après l'explosion nucléaire.
Les photos géantes qui ornent les murs de la salle d'exposition démontrent à quel point tout a été entièrement détruit dans un rayon de deux km autour de l’épicentre, alors que les victimes se comptaient par dizaines de milliers (officiellement plus de 70 000, mais au delà de 200 000 selon certaines sources) Et que dire des milliers de personnes qui ont survécu à la conflagration, mais ont été par la suite atteints de leucémie ou de cancer à cause des radiations.
D'ailleurs, la censure exercée par les Américains, maîtres du Japon suite à leur victoire, est un élément central du Mémorial; elle aurait fait en sorte que cette tragédie est demeurée relativement peu connue durant plusieurs années, même des Japonais. Impensable aujourd'hui, avec les médias sociaux.
Photo d'une partie de la murale affichée au Mémorial |
Les photos géantes qui ornent les murs de la salle d'exposition démontrent à quel point tout a été entièrement détruit dans un rayon de deux km autour de l’épicentre, alors que les victimes se comptaient par dizaines de milliers (officiellement plus de 70 000, mais au delà de 200 000 selon certaines sources) Et que dire des milliers de personnes qui ont survécu à la conflagration, mais ont été par la suite atteints de leucémie ou de cancer à cause des radiations.
D'ailleurs, la censure exercée par les Américains, maîtres du Japon suite à leur victoire, est un élément central du Mémorial; elle aurait fait en sorte que cette tragédie est demeurée relativement peu connue durant plusieurs années, même des Japonais. Impensable aujourd'hui, avec les médias sociaux.
La ville avant... et après la bombe! |
Une visite très émouvante, un peu comme celle des camps de concentration en Europe autres traces de la folie humaine. Malgré tout, la vie ici a repris sa place ici et Hiroshima a débuté sa reconstruction dès l'année suivante: alors qu'elle comptait quelque 300 000 habitants lors de la catastrophe, la ville en a maintenant 1 200 000 et elle semble très dynamique. Hiroshima est très belle, bâtie de chaque côté de la rivière.
C'est ici que se termine notre périple avec le groupe, qui poursuit son parcours vers le sud, alors que nous repartons vers le nord en direction de Kyoto, dernière étape pour nous qui ne faisons que la moitié du voyage, soit 9 jours. Nous effectuons cette dernière tranche à cinq et c'est dans le magnifique lobby de notre hôtel d'Hiroshima que les deux groupes se séparent... une bien belle image que cette succession de salutations au fur et à mesure où l'escalateur amène nos amis vers la gare voisine.
Notre magnifique hôtel d'Hiroshima |
Arrivés tôt à Kyoto, nous avons l'occasion de passer la première journée à nous perdre dans la ville et à affronter seuls les transports publics, très efficaces mais bondés et où la signalisation est très souvent uniquement en Japonais, incluant les distributrices de billets (même les chiffres, qui n'ont rien d'Arabes). Il faut se débrouiller et compter sur l'aide spontanée des résidents qui ne craignent pas les barrières de la langue. Ce ne sont pas les averses non plus qui nous en empêcheront (la seule journée pluvieuse du voyage)!
Pour notre deuxième journée à Kyoto, cette fois sous le soleil, nous pouvons compter sur une guide bénévole, qui nous accompagne dans cette ville très intéressante, toujours en transport en commun mais souvent à pied.
Nous visiterons notamment le Pavillon d'Or, le Temple Ryoanij et l'aire d'Arasyama, où nous pourrons admirer un véritable temple Zen (tout en simplicité) et marcher dans une forêt de bambous... sans oublier un dîner dans dans un restaurant typique, assis au sol à déguster des mets traditionnels et délicieux. Journée mémorable pour nous cinq, l'une de nos préférées du voyage!
Ici, on n'écrit pas, on peint des caractères |
Notre dernière demi-journée a Kyoto nous permet d'explorer le environs de l'hôtel, notamment la gare de Kyoto, qui est en soi un véritable monument, avec son architecture futuriste, ses galeries de boutiques, son dédale de corridors. On s’y perd très facilement… s’y retrouver est moins évident.
La gare de Kyoto et le terminus d'autobus |
Les rues avoisinantes sont très occidentales, de larges avenues avec des immeubles commerciaux très modernes. Pourtant, juste derrière, se cachent de minuscules rues tellement étroites qu’on dirait des ruelles. Une ligne blanche identifie une voie pour les piétons et les véhicules y circulent à pas de tortue.
L'espace est compté |
Malgré tout, on y retrouve de beaux espaces verts, même et surtout tout autour des principaux sites patrimoniaux et religieux.
Voyez quelques images représentatives.
Voilà, notre escapade au Japon se termine ainsi, alors que nous avons pu explorer un pays très moderne qui a su conserver une bonne part de ses traditions, un lieu où cohabitent l'ancien et le futur.
Au prochain voyage
Judith et Michel
Temple To-ji, plus haute structure en bois du Japon |
Malgré tout, on y retrouve de beaux espaces verts, même et surtout tout autour des principaux sites patrimoniaux et religieux.
Voyez quelques images représentatives.
Voilà, notre escapade au Japon se termine ainsi, alors que nous avons pu explorer un pays très moderne qui a su conserver une bonne part de ses traditions, un lieu où cohabitent l'ancien et le futur.
Au prochain voyage
Judith et Michel
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