lundi 28 mai 2012

Las Vegas et le sud de la Californie


Changement de programme :

Des différences importantes au niveau des équipements (VR) et de la façon de voyager (rythme, etc.) nous ayant amené à évoluer dorénavant de notre côté, nous présentons dorénavant sur ce blogue nos commentaires sur la suite de notre voyage dans l’Ouest, qui suit le plan prévu initialement, tout comme celui de nos partenaires de voyage, Francine et Yves, Carole et Guy .

Les textes et photos de la première partie du voyage (Chicago et les grands parcs Américains) demeurent sur le blogue de l’Ouest à six.

Bonne lecture!

La suite du périple…

Las Vegas... pas San Diego!

Bien le bonjour de San Diego, magnifique ville du sud de la Californie, aux portes du Mexique, d’où nous amorçons la rédaction de ce message. Nous sommes arrivés ici vendredi le 18 mai, sous le soleil et avec un mercure de 22 degrés C. Quel soulagement après la chaleur du désert et de Las Vegas, où nous sommes allés en quittant le Grand Canyon, objet de notre dernier message.
  



Juste à voir notre camping, il est clair que nous sommes dans un autre monde, avec ces gratte-ciel qui nous entourent… mais c’était accueillant tout de même et très bien situé, au cœur de l’action.









Un camping, pas un stationnement
 





Hoover Dam


Le problème de l’alimentation en eau et en électricité ont été réglés avec la construction d’un immense barrage, le Hoover Dam, qui fait l’objet de mesures de sécurité aussi importantes qu’un aéroport, car un attentat terroriste ici aurait pour effet d’emporter la ville au complet dans un immense raz-de-marée. Irréel que tout cela, en plein désert!





À Palm Springs toutefois, ville qualifiée d’oasis dans le désert, la chaleur nous assomme littéralement car le thermomètre indique régulièrement autour de 42 ou 43 degrés C. à l’ombre (plus de 100 F.) en milieu d’après-midi (sans compter le facteur humidex), alors que la nuit, il descend rarement sous les 20 ou 22 C. Pas facile à supporter pour des gens du nord! Deux jours, c’est amplement suffisant et cela nous convainc de ne pas nous arrêter dans les parcs nationaux que nous avions prévu visiter dans le désert, notamment « Death Valley » (on comprend son nom).

Voyez les jets de vapeur aux
terrasses


Ici, les gens vivent très largement à l’air climatisé et pour les autres, les terrasses sont équipées de vaporisateurs qui aspergent les convives et les passants d’une bruine rafraîchissante.


On peut voir les terrains irrigués

Une balade à vélo dans ce climat représente un risque important d’insolation…. parlez-en à Judith qui a vécu l’expérience désagréable. Heureusement, la piscine est très accueillante et procure même un petit frisson.

Dans la ville, les palmiers abondent et la végétation est luxuriante, grâce aux systèmes d’irrigation. Dès qu’on s’en éloigne, tout redevient sec et aride.. c’est très frappant et instantané, comme en témoignent les photos prises.


Quittant la région par le sud-ouest, nous traversons les montagnes qui ceinturent la ville et ainsi bordent le désert et constituent une véritable barrière climatique. Une traversée vertigineuse, sur une route en lacets digne de Flash McQueen, qui permet d'apercevoir en bas l'ilôt vert de Palm Springs au sein de ce désert.


Puis, miraculeusement, juste après, le temps devient instantanément frais et confortable, la nature reverdit. Ainsi à Julian, petite ville de montagne au passé minier située à peine à 90 km à vol d’oiseau de Palm Springs, nous avons besoin d’un polar en soirée et le jour, le mercure ne dépasse pas 25 C. Quelle différence! Nous choisissons de nous y prélasser un peu au bord d’un lac, pour récupérer.


La verdure apparaît presque subitement



Sympathique Julian















Colico... aujourd'hui
Avant Las Vegas, nous avions aussi visité les vestiges d’une autre ville minière de la ruée vers l’or du XIXième siècle, Colico, dont la population était de quelque 1200 âmes en 1887… un feu de paille car il n’y en avait plus que 80 trois ans plus tard, alors que huit personnes y habitent aujourd’hui, vivant vraisemblablement du tourisme. Toutefois, malgré leur origine semblable, il n’y a rien en commun entre les deux villes, Julian ayant conservé tout on charme, alors que Colico a toutes les allures de la trappe à touristes, même si les photos sont plutôt sympathiques.


Pour en revenir à San Diego, qui compte autour de 1,3 millions d’habitants, c’est une ville très accueillante et très vivante, notamment avec sa vieille ville qui est préservée par un « State Park ».










        


Influence Mexicaine
Son port est très actif et partout ici, l’influence Mexicaine est très présente et bon nombre des travailleurs les plus humbles sont des Mexicains, notamment ceux à l’entretien dans les terrains de camping et de VR. La plupart des restaurants affichent des spécialités Mexicaines, cuisine que nous avons appris à apprécier, car elle est peu présente chez nous.
        

Une piste cyclable attrayante



Nous avons aussi pu explorer à vélo « Mission Bay » et « Mission Beach », magnifique région en périphérie de la ville. La piste cyclable serpente entre les parcs et les cours d'eau et offre des points de vue imprenables, mais elle est très fréquentée.



Mission Bay, où est notre camping


 
Mission Beach et sa piste cyclable














La ville compte un joyau: le parc Balboa, plus grand que Central Park à New-York où l’on retrouve de nombreux musées et un jardin zoologique connu mondialement, que nous avons visité avec beaucoup de plaisir.




Quittant vers le nord, nous longeons le Pacifique, découvrant La Jolla, station balnéaire attrayante et parfaite illustration de la beauté de la côte Californienne... nous tombons sous le charme.

 

Nous arrêtons deux jours dans un « state park » en bordure de la plage, à Cardiff by the Sea, le paradis du campeur… et des amateurs de surf.

 


Voilà pour le sud de la Californie… nous vous reviendrons pour vous parler de Los Angeles, où nous arrivons le 24 mai… à bientôt.

Judith et Michel