mardi 26 mars 2013

Bangkok, ville de contrastes

Dès l’arrivée à Bangkok, outre la chaleur accablante (38 degrés à l’ombre), on ne peut qu’être frappé par l’intensité de cette fourmilière humaine : foule très dense (10 millions d’habitants) parcourant une multitude de rues très animées, omniprésence des sons (quel bruit permanent!) intensité et volatilité des odeurs, qui s’effacent aussi rapidement qu’elles arrivent, remplacées par une autre. Une véritable ville asiatique.

Une grande ville moderne

Notre hôtel
Pourtant, à certains moments, on pourrait se croire en Amérique ou en Europe, avec ces concessionnaires automobiles, ces dépanneurs et stations-service, ces chaînes de fast-food, ces luxueux condos en construction. C’est d’ailleurs cette dichotomie qui nous surprend rapidement et continuellement.

Ainsi, le panorama de la ville révèle de nombreux et magnifiques gratte-ciels modernes, surplombant très souvent des quartiers d’un autre âge, avec des maisons très modestes, parfois même de véritables bidonvilles. Quel choc! Même si on sent l’émergence d’une classe moyenne plus aisée, la pauvreté est très présente ici, mais la famille royale détient la quatrième fortune mondiale, ce qui ne l’empêche pas d’avoir la vénération de son peuple.

 

Des bidonville à l'ombre des immeubles modernes

  


On peut parcourir de petites rues traditionnelles et négocier avec des marchands locaux ou plutôt faire ses achats dans des centres commerciaux modernes. La congestion du réseau routier n’a rien à envier aux autres grandes villes du monde, mais il est possible de l’éviter en empruntant le « sky train », très moderne métro aérien, ou en prenant un « touk-touk », si la destination n’est pas importante et si l’on a tout notre temps, car le parcours est très difficile à prévoir et à contrôler. En effet, le chauffeur veut continuellement nous conduire aux différents endroits où il touche des commissions, pas nécessairement où l’on veut aller, et il n’est pas facile de négocier, puisque son anglais est à l’avenant. Personnes anxieuses s’abstenir.


Un marché traditionnel




... ou un centre commercial?
 
Magasiner à l'ombre du "sky train"
 
Un tour de "touk-touk"?

 
 

  
Parmi les incontournables de la ville, soulignons le Chinatown et son marché indescriptible... quel dépaysement! Connaissez-vous ces produites?


Chinatown



 



Le marché Chinois


 



À voir aussi: le marché aux fleurs et le palais impérial, où une foule compacte circule sous un soleil de plomb, avec un mercure à 40.


Le march aux fleurs



Somptueux Palais impérial


Quelle accumulation de richesses1









Un souper croisière sur le Chao Phraya (le fleuve des Rois), qui traverse la ville et dont les rives sont parsemées de sites d’intérêt, nous donne une angle de vue différent et une belle démonstration de danseuses typiquement Thaïlandaises.



Une balade sur les canaux de Thonburi, qui en partent permet d’observer une autre facette de la ville, oh combien dépaysante, avec ces maisons sur pilotis, certaines très luxueuses, d’autres très rudimentaires. Les inondations ont fait beaucoup de dommages il y a quelques années.


Les canaux de Thonburi


Certaines résidences très aisées

Un milieu très vivant

Inondations destructrices















La région autour de Bangkok, recèle aussi quelques sites incontournables, notamment le marché flottant de Damnoen Saduak, que l’on rejoint après une promenade en bateau à longue queue dans des canaux. Quelle activité hors du XXIième siècle!

Marché flottant de Damnoen Saduak






La campagne nous permet d’observer au passage l’agriculture locale, la production de sel et de visiter maison typique et une fabrique artisanale de sucre à la base de noix de coco, sans compter quelques pagodes et temples Bouddhistes et un spectacle typiquement Thaïlandais.

Récolte du sel









 


Fabrique artisanale de sucre








Fabuleuse histoire du royaume... Thaaîlandais
 

... spectacle auquel nous avons participé
 
Bref une visite mémorable qui valait bien les trois jours que nous y avons consacrés.

En terminant, soulignons que contre toute attente, nous ne croisons pas beaucoup de touristes Américains dans ce pays. Il y a quelque Français et Allemands, mais les lieux sont littéralement remplis de Chinois et de Russes, qui ont l’avantage de résider pas mal plus près que nous. Par contre, ces touristes ne semblent pas très appréciés par les locaux.

Nous sommes maintenant à Chan Am pour trois jours (200 km au sud de Bangkok), dernière étape de notre voyage en Thaïlande. Logeant dans un autre magnifique hôtel, nous profitons de la mer, ici le Golfe de Thaïlande (qui donne sur l’océan Pacifique), alors qu’à Phuket, nous étions dans la mer Andaman, qui communique avec l’océan Indien. L’eau est aussi chaude et salée d’un côté comme de l’autre.


Cha Am
Salutations et à bientôt… pour des nouvelles du Japon.

Judith et Michel

PS En termniant, quelques images en vrac





En or massif... imaginez la valeur

Travaux publics Thaïlandais






Ascension abrupte